Annoncées en 2013 à Astana (Kazakhstan) par le président chinois Xi Jinping, les Nouvelles routes de la Soie représentent l’ambition économique de la Chine au XXIème siècle. La Chine, longtemps considérée comme un pays en développement, affirme désormais sa présence sur la scène internationale. Elle se place comme un acteur économique et géopolitique majeur, en construisant notamment des couloirs ferroviaires et maritimes dans le cadre de son projet d’envergure mondiale des Nouvelles routes de la Soie, également appelé “Belt and Road Initiative” (ou BRI). Ce dernier est inscrit dans la Constitution chinoise depuis 2017 : Xi Jinping promet d'accroître la connectivité de son pays entre l'Europe, l’Asie centrale, l’Afrique et les Amériques, tout en faisant profiter son commerce interne.
Pour mener à bien ce projet, l’État chinois a beaucoup investi, et continue encore aujourd'hui : la Chine est par exemple très présente dans la construction d’infrastructures ferroviaires mais aussi dans la construction d’infrastructures énergétiques (centrales électriques, hydrauliques, solaires…), dans le transport (lignes de bus, de train intervilles…), mais aussi dans l’exploitation des ressources naturelles (comme avec l’acquisition de mines en Namibie) ou encore dans l’immobilier (construction d’un complexe médical en Ethiopie). Plus d’une centaine de pays ont signé un mémorandum avec la Chine dans le cadre du projet BRI, permettant à la Chine d’être présente sur tous les continents. Ainsi, le BRI représente 41% du commerce mondial et participe au PIB mondial à la hauteur de 36% (1).
Face aux nouveaux enjeux politiques et aux nouvelles dynamiques sur la scène internationale, la Chine s’impose en occupant une place importante dans le commerce mondial. Forte de son rôle économique et de son appui au “Sud Global” (2), elle se présente également auprès des pays en développement comme un garant providentiel, tant sur le plan matériel que financier. Même si cela peut s’avérer bénéfique pour de nombreux États en développement, ce système de prêts présente également un risque : celui du “piège de la dette” (3). En effet, il peut, dans certains cas, se retourner contre les États bénéficiaires, qui ne peuvent pas s’acquitter de leur dette. C’est notamment le cas du Sri Lanka, qui, à cause de sa situation d’endettement, a dû accorder en 2019 les droits d’exploitation des activités commerciales de son port en eau profonde d’Hambantota.
Afin de faire le point, AB Pictoris a entrepris de cartographier ce projet titanesque. La carte sera mise à jour tous les ans. D’autres réalisations en rapport avec la BRI sont également en cours de réflexion. Elle est également téléchargeable en PDF sur notre Cartothèque, à utiliser comme support dans le cadre de vos cours, de vos travaux ou de vos recherches !
Pour mener à bien ce projet, l’État chinois a beaucoup investi, et continue encore aujourd'hui : la Chine est par exemple très présente dans la construction d’infrastructures ferroviaires mais aussi dans la construction d’infrastructures énergétiques (centrales électriques, hydrauliques, solaires…), dans le transport (lignes de bus, de train intervilles…), mais aussi dans l’exploitation des ressources naturelles (comme avec l’acquisition de mines en Namibie) ou encore dans l’immobilier (construction d’un complexe médical en Ethiopie). Plus d’une centaine de pays ont signé un mémorandum avec la Chine dans le cadre du projet BRI, permettant à la Chine d’être présente sur tous les continents. Ainsi, le BRI représente 41% du commerce mondial et participe au PIB mondial à la hauteur de 36% (1).
Face aux nouveaux enjeux politiques et aux nouvelles dynamiques sur la scène internationale, la Chine s’impose en occupant une place importante dans le commerce mondial. Forte de son rôle économique et de son appui au “Sud Global” (2), elle se présente également auprès des pays en développement comme un garant providentiel, tant sur le plan matériel que financier. Même si cela peut s’avérer bénéfique pour de nombreux États en développement, ce système de prêts présente également un risque : celui du “piège de la dette” (3). En effet, il peut, dans certains cas, se retourner contre les États bénéficiaires, qui ne peuvent pas s’acquitter de leur dette. C’est notamment le cas du Sri Lanka, qui, à cause de sa situation d’endettement, a dû accorder en 2019 les droits d’exploitation des activités commerciales de son port en eau profonde d’Hambantota.
Afin de faire le point, AB Pictoris a entrepris de cartographier ce projet titanesque. La carte sera mise à jour tous les ans. D’autres réalisations en rapport avec la BRI sont également en cours de réflexion. Elle est également téléchargeable en PDF sur notre Cartothèque, à utiliser comme support dans le cadre de vos cours, de vos travaux ou de vos recherches !
(1) : Les Échos, La Chine à la conquête du commerce mondial (les nouvelles routes de la soie), Youtube
(2) : Un concept défini de manière brillante par V. Capdepuy pour Géoconfluences, à retrouver ici
(3) : Un concept à retrouver également sur Géoconfluences, ici