Nous vous présentons ici notre dernière réalisation, qui a pour but de faire la comparaison des votes des membres du Conseil des Nations-Unies (CNSU) sur les projets de résolution portés d'un côté par la Russie, et de l'autre par le Brésil. Ces projets concernent l'escalade de violence qui a lieu à Gaza et en Israël, à la suite de l'assaut de grande ampleur du Hamas sur le territoire israélien débuté le 7 octobre 2023.
Le statut du Hamas, considéré comme une organisation terroriste par l'Union européenne, les États-Unis, le Canada, l'Australie, Israël, le Japon, la Jordanie et l'Égypte (1), a constitué un point de discorde lors du vote de ces projets de résolution. En effet, selon ONU Info, le projet de résolution russe a été rejeté car même s'il condamnait "tous les actes de terrorisme", il ne mentionnait pas directement le Hamas. L'ambassadrice américaine auprès des Nations Unies Linda Thomas-Greenfield, qui a voté contre ce projet, a déclaré : « En ne condamnant pas le Hamas, la Russie couvre un groupe terroriste qui brutalise des civils innocents. C'est scandaleux. C'est hypocrite et indéfendable ». Il est par ailleurs intéressant de noter ici que les cinq membres permanent du Conseil de Sécurité -États-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine- confèrent un statut différent au Hamas, Moscou et Pékin ne l'ayant pas placé sur leur liste d'organisations terroristes.
Le projet brésilien, qui condamne toutes les formes de terrorisme et qui mentionne spécifiquement le Hamas, a reçu 12 votes pour. Seulement, c'est "le droit d'Israël à la légitime défense" qui a posé problème pour les États-Unis, qui ont voté une nouvelle fois contre le projet, et pour le Royaume-Uni qui s'est abstenu. La Russie, qui s'est également abstenue, a justifié son vote en reprochant au texte brésilien de "ne pas véritablement appeler à un cessez-le-feu", mais davantage à "un trêve humanitaire", ce qui ne pourrait pas "mettre un terme au bain de sang".
Le projet de résolution russe peut être téléchargé ici
Le projet de résolution brésilien peut être téléchargé ici
Le statut du Hamas, considéré comme une organisation terroriste par l'Union européenne, les États-Unis, le Canada, l'Australie, Israël, le Japon, la Jordanie et l'Égypte (1), a constitué un point de discorde lors du vote de ces projets de résolution. En effet, selon ONU Info, le projet de résolution russe a été rejeté car même s'il condamnait "tous les actes de terrorisme", il ne mentionnait pas directement le Hamas. L'ambassadrice américaine auprès des Nations Unies Linda Thomas-Greenfield, qui a voté contre ce projet, a déclaré : « En ne condamnant pas le Hamas, la Russie couvre un groupe terroriste qui brutalise des civils innocents. C'est scandaleux. C'est hypocrite et indéfendable ». Il est par ailleurs intéressant de noter ici que les cinq membres permanent du Conseil de Sécurité -États-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine- confèrent un statut différent au Hamas, Moscou et Pékin ne l'ayant pas placé sur leur liste d'organisations terroristes.
Le projet brésilien, qui condamne toutes les formes de terrorisme et qui mentionne spécifiquement le Hamas, a reçu 12 votes pour. Seulement, c'est "le droit d'Israël à la légitime défense" qui a posé problème pour les États-Unis, qui ont voté une nouvelle fois contre le projet, et pour le Royaume-Uni qui s'est abstenu. La Russie, qui s'est également abstenue, a justifié son vote en reprochant au texte brésilien de "ne pas véritablement appeler à un cessez-le-feu", mais davantage à "un trêve humanitaire", ce qui ne pourrait pas "mettre un terme au bain de sang".
Le projet de résolution russe peut être téléchargé ici
Le projet de résolution brésilien peut être téléchargé ici
(1) La branche armée du Hamas, les Brigades Izz al-Din al-Qassam, est également reconnue comme une organisation terroriste par les États cités ci-dessus, mais aussi par la Nouvelle-Zélande et le Paraguay. L'ONU ne reconnaît pas le Hamas comme une organisation terroriste, et a rejeté une résolution proposée par les États-Unis pour le placer sur la liste des organisations terroristes en 2018.
